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14 août 2015

L'orthodontie et les ondes, c'est nickel

Crédit photo : Sputnikcccp – CC BY-SA 3.0
l’orthodontie et les ondes, c’est nickel
jay / electrosensible.info, 14 août 2015

Une nouvelle étude scientifique a découvert que l’usage du téléphone portable augmentait significativement la concentration de nickel dans la salive de 50 patients qui portaient tous des appareils dentaires, comparé à une période d’une semaine ou ils n’ont pas utilisé de portable. De plus, ceux qui parlaient au téléphone le plus longtemps avaient une plus grosse augmentation de nickel dans leur bouche.

L’effet indésirable des ondes électromagnétiques sur la libération de nickel est plus important chez les femmes, car elles passent plus de temps au téléphone. La durée moyenne de communication des femmes était de 53 minutes durant la semaine d’utilisation, contre 23 minutes pour les hommes.

Le nickel est connu pour être un métal toxique et cancérogène, c’est aussi une cause connue de dermatite de contact. les protections d’alliages contenant du nickel sont souvent utilisées en orthodontie pour les bagues métalliques et les arcs dentaires métalliques.

Des recherches précédentes n’ont quasiment pas constaté d’augmentation de concentration de nickel après avoir implanté un dispositif fixe d’orthodontie ou si elles en avaient constaté, celles-ci s’étaient estompées après une période de 3 semaines après l’implantation. Les patients qui ont participé à cette étude étaient équipés depuis 2 à 4 mois avant de faire les tests afin d’éviter les risques de biais.

Les agences qui sont en charge des normes dans le domaine des ondes demandent comme prérequis que tous les modèles de téléphone portable soient testés afin de mesurer le débit d’absorption spécifique (DAS), c’est-à-dire la quantité d’énergie véhiculée par les radiofréquences émises et absorbées par la tête et le corps. Le DAS est mesuré en laboratoire, un modèle artificiel dont la constitution est celui d’un homme adulte qui est remplis de fluide afin de simuler les tissus humains. La procédure pour définir le DAS a été adoptée en 1996, mais elle est vivement critiquée car il y a une trop grande différence entre la simulation et les habitudes d’utilisation du portable de nos jours. La tête artificielle ne contient pas de métal ce qui pourrait augmenter l’absorption d’énergie au-delà de ce que mesure le laboratoire. Quant à la simulation d’une exposition au niveau du corps, l’utilisateur est censé ranger son téléphone dans un étui approuvé par les industriels et qui le place à une certaine distance, ce qui en pratique n’est jamais le cas.

À l’heure d’aujourd’hui, beaucoup d’enfants utilisent le téléphone portable, leurs cerveaux absorbent deux fois plus de radiation qu’un adulte. Les tests du DAS ne prennent pas en compte cette différence physiologique.

De plus, cette étude a porté sur de jeunes adultes qui avaient un appareillage orthodontique, ces résultats devraient être encore plus pertinents pour les enfants qui ont plus de chances de porter ce type d’appareillage que les adultes.

En revanche, le compte rendu de l’étude ne décrit pas le type d’appareillage équipé par ces patients.

@+ Jay

Source : SafeEMR.com

Ps: J’aimerais bien savoir ce que donnerait la même étude mais avec les amalgames dentaires et le mercure qu’ils contiennent, juste pour voir…

http://electrosensible.info/2015/08/13/lorthodontie-et-les-ondes-cest-nickel/

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