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2 août 2013

Québec : Témoignage d'un électrosensible, interné illégalement

Voici un extrait du témoignage soumis à la Régie de l'énergie, Gouvernement du Québec, par Jean Gagnon, interné illégalement après d'être présenté à l'hôpital avec des symptômes d'électrosensibilité.
(Réf : Des milliers de médecins et de profs en guerre contre le Wi-Fi, par André Fauteux, Rédacteur, "La Maison du 21e siècle", 17 avril 2013.)

Témoignage soumis à la Régie de l’énergie par Jean Gagnon, interné illégalement après s’être présenté à l’hôpital avec des symptômes d’électrosensibilité.

20 mai 2012

Il m'apparait important d'apporter mon témoignage en tant que personne électro hypersensible E.H.S directement visée par ce fléau d'ondes électromagnétiques pulsées, champs électromagnétique (C.É.M.) générés par ces technologies utilisant une méthode de communication sans fil wi-fi, wi-max, téléphone sans fil DECT, nouveaux compteurs dits intelligent, cellulaire et ou autre de mêmes sources.

Témoignage

A l'automne 2010 je me suis présenté à l'hôpital pour clarifier une situation mettant en cause des symptômes, dont j'avais constaté la diminution et ou disparition lorsque je me déplaçait, je croyais à ce moment, possiblement avoir été touché par une radiation quelconque avec manifestations intermittentes, le 1er malaise est apparu quelque semaines avant mon internement sur un os de ma jambe droite à quelque reprises et un champs magnétique au niveau du crane s'est manifesté pour la 1ère fois la journée de mon arrivée à l'hôpital. Symptôme intermittent qui depuis ce temps se manifeste en présence prolongé avec 2-3 cellulaires et ou autres sources de champs électromagnétique wi-fi et ou champs électriques, fluorescent et autres. 

Trois heure après mon arrivée à l'hôpital, après avoir décrit mes symptômes j'ai tenté d'expliquer à l'urgentologue qu'après m'être éloigné d'environ 1 kilomètre en forêt de ma demeure et des maisons avoisinantes lorsque j'ai perçu ce symptôme pour, ce champs magnétique perçu à la tête la 1ere fois à la tête avait disparu. Il fit un examen physique, température, pression et prise de sang et dépistage de drogue de rue, rien d'anormal, son diagnostic était déjà fait, il me place en salle d'isolement, sous vidéo surveillance sans m'en avisé avec un gardien à la porte, impossible de sortir marcher et de m'éloigner de ces radiations qui m'entourent ce qui ne fait qu'empirer la situation, et il me refera en psychiatrie.

Face à l'impuissance de l'urgentologue et du psychiatre de l'hôpital de détecter la source de mes malaises ils m'ont placé en garde préventive prétextant que mon déplacement en forêt démontrait que je pouvais être dangereux pour moi-même et 2 psychiatre ont tenté par la suite d'obtenir une garde en établissement croyant à un désordre psychosomatique, car je m'obstinais à ne pas prendre la médication suggérer pour schizophrène entre autre Zyprexa , Seroquel, Haldol, et Ativan . Les rapports de psychiatres présentés à la cour lors de l'audience après 9 jours d'internement en salle d'isolement mentionnaient que j'étais aux prises avec des ondes maléfiques et que je pouvais être dangereux pour moi-même du à cette escapade en forêt que j'avais choisi pour m'éloigner de je ne savais quoi à l'époque.

Lors de l'audience le juge m'a offert de retourner à l'hôpital et de remettre la cause à la semaine suivante car l'hôpital m'avait refusé mon dossier médical ainsi que ces rapports de psychiatre, en mentionnant que cela me donnerait le temps de consulter un avocat et d'obtenir mon dossier médical, puisque que j'avais reçu la requête que 40 heures avant la comparution. En fait j'avais très peur d'y retourner et surtout d'y rester. J'ai décliner l'offre du juge et demandé au juge d'écouter ce que j'avais à dire, 15 minutes plus tard constatant ma lucidité qui ne démontrait aucun discours discordant accompagné de problème déontologique impliquant l'hôpital, les procureur de l'hôpital ainsi que les rapports de psychiatres il ordonna ma libération sur le champs.

Cette internement illégal s'est avéré être le moment le plus sombre de ma vie. Mes enfants ainsi que Mme Doneys conseillère pour l'organisme de droit en santé mentale L'A-Droit m'ont grandement supporté pendant ces 9 jours interminables en internement et depuis ma libération. Obtenir sa liberté ça donne des ailes mais ça n'enlève pas les symptômes.

Dès ma sortie j'ai débuté des recherches afin de trouver la sources de ces symptômes, après d'infructueuses recherches auprès de quelques institutions médicales québécoises je me suis tourné vers Santé Canada et discuté longuement de mon cas avec un agent Étienne Frenette ¨¨dont je dois aujourd'hui une fière chandelle ¨¨ lequel m'a indiqué l'existence d'un volumineux rapport intituler Le point de vue médical sur L'hypersensibilité environnemental rédiger par Margeret E Sears ( M. Ing.,Ph.D ) en mai 2007 à l'adresse suivante http://www.chrcccdp.ca/research_program_recherche/esensitivities_hypersensibilitee/toc_tdm-fra.aspx effectué pour le compte de la commission des droits de la personne. Ce rapport a été rédigé pour informer les employeurs, les fournisseurs de services et la population canadienne au sujet des aspects médicaux de l’hypersensibilité environnementale englobant l’hypersensibilité relié aux champs electromagnétiques. Il m'apparait étonnant qu'il ne soit pas répertorié dans la littérature de Hydro-Québec...

C'est en parcourant ce volumineux et consciencieux rapport que j'ai pris connaissance de l'existence et de la nocivité des champs électromagnétiques qui nous entourent pages 41 @ 45, j'ai poursuivie mes recherches sur le web, nul doute que je venais de découvrir une source potentiel de mon hypersensibilité. J'ai immédiatement mis en pratique certaines recommandations dans le but de diminuer mon exposition à ces C.E.M, . Sans l'ombre d'un doute la diminution à long terme à l'exposition a contribué à diminue la fréquence de ces symptômes, toutefois la plaie reste ouverte, gruge de l'énergie et nécessite une protection et des soins inaccessible pour l'instant, car cette pathologie est non reconnu par notre système médical ce qui contribue largement à une victimisation secondaire. Laissez à nous même, la recherche d'information, de solution et d'action autonome est notre seul porte de sortie. Je dois ici souligner entre autre associations, l'implication de la Coalition de lutte contre la Polution Électromagnétique CQLPE, Next-Up, Robin Des Toits, ces associations deviennent des centres d'informations et de supports et de ressources inestimables tenant compte des minces sources de financements dont il disposent.

Dans mon cas, ces symptômes sont comparables à la température quelquefois prévisibles et quelque fois imprévisibles. Inversement à la stigmatisation, la compréhension améliore grandement la situation d'un E.H.S électrohypersensible, il peut mettre à profit l'information dévoilé, prendre en main sa santé en autant qu'il le peut et conserver l'espoir de lendemain meilleurs.

http://maisonsaine.ca/des-milliers-de-medecins-et-de-profs-en-guerre-contre-le-wi-fi/

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