"Nos travaux s’opposent donc radicalement aux conclusions de l’ANSES qui ne sont malheureusement pas fondées scientifiquement, l’ANSES ayant, en réalité pris le parti de ne pas reconnaitre les effets des champs électromagnétiques sur la santé [6]. Ce n’est d’ailleurs pas à l’ANSES de présenter dans un rapport officiel des hypothèses de recherche non validées par la communauté médico-scientifique."
Pourquoi j’ai porté plainte !
par Pr Dominique Belpomme, Lettre d'information no.6, mars 2018,
ehs-mcs.org

Cette sixième lettre est adressée plus particulièrement à tous ceux qui souffrent d’électrohypersensibilité (EHS) et
à toutes les associations qui fort heureusement, ont pris faits et causes pour eux.
Au plan scientifique, il ne fait aucun doute que l’électrohypersensibilité est bien une affection acquise, d’origine
environnementale et que, d’une façon ou d’une autre, les champs électromagnétiques artificiels (qui sont
polarisés et pulsés, à la différence des champs électromagnétiques naturels) sont très probablement en cause.
Il y a des milliers d’articles scientifiques et même plusieurs revues entièrement consacrées à ce sujet. Sans doute,
même si elle hésite encore sur la réalité de cette cause et l’individualisation de l’EHS en tant que nouvelle
affection pathologique, doit-on rappeler qu’à la suite du congrès de Prague de 2004, l’OMS a formellement
reconnu l’existence de l’EHS en tant que « condition » sanitaire délétère [1], et que depuis, de nombreux travaux
scientifiques sont venus conforter la nocivité des champs électromagnétiques sur la santé, et, comme nous l’avons
montré, la possibilité que les produits chimiques interviennent eux aussi dans la genèse et/ou les manifestations
de l’EHS, puisque la sensibilité multiple aux produits chimiques (MCS) est une affection qui lui est souvent
associée [2], que celle-ci en soit la cause ou la conséquence.